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Budget de la sécurité sociale pour 2026 : position de vote du député Karim Benbrahim

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Communiqué de presse

Mardi 9 décembre 2025


L’Assemblée nationale se prononcera cet après-midi sur le Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour l’année 2026. Le texte qui est soumis au vote des députés n’est pas le nôtre, il n’est pas non plus celui initialement proposé par Sébastien Lecornu ; c’est un texte issu de plusieurs mois de négociations.


Les organisations syndicales avaient appelé à faire obstacle à ce qu’elles ont qualifié de « musée des horreurs ». L’engagement des députés de gauche et écologistes a permis de supprimer ces mesures profondément injustes qui auraient touché les classes moyennes et populaires.


Ont ainsi été supprimé : le gel des pensions de retraites, des prestations sociales et du barème de la CSG, le doublement des franchises médicales, la remise en question des droits des personnes atteintes d’une affection de longue durée (ALD), la création d’une taxe sur les titres-restaurants ou encore l’augmentation des cotisations sur les apprentis.

Ces reculs majeurs du gouvernement s’ajoutent à d’autres déjà obtenus au début du processus de négociation : le renoncement à supprimer deux jours fériés et l’abandon de la réforme de l’assurance chômage.


Les négociations n’ont pas seulement permis d’effacer des mesures injustes, elles ont aussi permis d’obtenir des mesures de justice sociale parmi lesquelles l’augmentation du budget alloué aux hôpitaux et aux EHPAD pour financer des investissements et des recrutements indispensables, la suspension de la réforme des retraites en attendant le grand débat démocratique qui aura lieu en 2027 ou encore la hausse de la CSG sur les revenus du capital qui permet un financement plus juste de notre protection sociale.


Le texte soumis aujourd’hui est imparfait. Mais c’est le fruit d’un compromis d’une Assemblée sans majorité. Un compromis qui permet d’épargner les classes moyennes et populaires, les retraités et les malades du « musée des horreurs » proposé initialement par Sébastien Lecornu.


Sans l’adoption de ce texte, le gouvernement aurait les mains libres pour imposer par ordonnances son texte initial. C’est donc en réponse à toutes celles et tous ceux qui ont appelé à faire obstacle aux mesures injustes introduites par Sébastien Lecornu, guidé par l’unique intérêt des classes moyennes et populaires, et par responsabilité pour ne pas bloquer les investissements prévus dans nos établissements de santé, que je voterai cet après-midi en faveur de ce texte.


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