Moratoire sur les énergies renouvelables : Karim Benbrahim dénonce un choix à contretemps de l’urgence climatique

 COMMUNIQUÉ DE PRESSE 

Paris, vendredi 20 juin 2025

L’Assemblée nationale examine la proposition de loi Gremillet sur la programmation énergétique de la France. Karim Benbrahim, député de Loire-Atlantique, chef de file du groupe Socialistes et apparentés sur ce texte stratégique, dénonce “les compromissions d’une partie “du socle commun” avec le Rassemblement national hypothéquant l’avenir des énergies renouvelables en France.”

Un amendement des Républicains adopté hier avec le soutien du Rassemblement national instaure un moratoire immédiat sur tout nouveau projet de production d’électricité photovoltaïque ou éolien, terrestre comme maritime. Ce moratoire suspend l’instruction, l’autorisation et la mise en service de ces projets.

Pour le député socialiste, “Ce moratoire est un non-sens. Hier matin, les chercheurs annonçaient que l’objectif climatique des Accord de Paris de +1,5°C est désormais hors de portée. Et hier après-midi, le RN et une partie du “Socle Commun” ont voté un moratoire sur l’éolien et le photovoltaïque. Pourtant à court comme à moyen terme, le développement de projets EnR est la seule voie possible pour accroître nos capacités de production d’électricité décarbonée.”

L’élu regrette aussi “un désastre industriel et économique”. “En Loire-Atlantique, les conséquences seront immédiates alors que General Electric a déjà annoncé un plan social. Ce moratoire met en danger nombre d’entreprises du département de Loire-Atlantique, à la pointe dans la filière éolienne en mer. Il fragilisera l’activité de nombreuses entreprises locales qui se sont engagées depuis des années dans la transition énergétique. En France ce sont pas moins de 120 000 emplois qui sont menacés par ce moratoire.” explique Karim Benbrahim.

“Le climat, notre pouvoir d’achat et nos emplois paieront leur irresponsabilité. Je resterai pleinement mobilisé pour m’opposer aux reculs et incohérences que cette loi contient” conclut Karim Benbrahim.