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Loire-Atlantique : Défendre notre industrie et préparer la transition écologique





Ces dernières semaines, la Loire-Atlantique est frappée par une véritable crise industrielle. Entre les annonces de suppressions d’emplois chez Systovi, General Electric Vernova, Saunier-Duval, ou encore les incertitudes autour de la centrale de Cordemais, c’est tout un écosystème industriel qui vacille, particulièrement dans le secteur clé de la transition écologique. Cette situation dramatique met en péril des centaines de familles et menace un outil industriel indispensable à notre souveraineté énergétique.


Une responsabilité étatique et industrielle


Si certains groupes industriels font preuve de stratégies pour le moins discutables, l’État porte également une lourde responsabilité dans cette situation. Depuis deux ans, les gouvernements successifs ont failli à fixer une trajectoire claire et ambitieuse en matière de réindustrialisation et de transition énergétique. Face aux politiques protectionnistes des États-Unis et de la Chine, la France et l'Union européenne semblent paralysées, incapables de protéger leurs filières stratégiques ou de proposer une vision de long terme. Ce vide stratégique fragilise notre territoire et nos emplois en Loire-Atlantique.


Début octobre, j’ai participé, avec mes collègues parlementaires, à une rencontre avec la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher en marge de son déplacement à Nantes. Malheureusement, cet échange a illustré le manque de planification et de vision stratégique de l'Etat. Le gouvernement n’a proposé aucune solution concrète pour les salariés des sites de Cordemais, Saunier-Duval ou General Electric.


Nous attendons désormais la visite de Marc Ferracci, ministre délégué à l’Industrie et serons au rendez-vous pour lui rappeler les enjeux et exiger des actions concrètes.


Une mobilisation de terrain et à l’Assemblée


Face à cette saignée industrielle, je me suis pleinement mobilisé ces dernières semaines. J’ai rencontré les salariés de General Electric et de Saunier-Duval et participé à plusieurs de leurs rassemblements pour leur témoigner mon soutien.





Dans le cadre de mes fonctions, j’ai porté ces combats dans plusieurs commissions de l’Assemblée nationale :

  • En Commission des affaires économiques, j’ai interrogé le ministre de l’Économie et des Finances sur les mesures à prendre pour protéger les industries françaises engagées dans la transition écologique, notamment Saunier-Duval et General Electric.

  • En Commission des affaires étrangères, j’ai interpellé le PDG d’EDF sur l’abandon du projet d’Écocombust à Cordemais. Ce projet, qui visait à transformer la centrale à charbon en usine de production de pellets à base de déchets de bois, était un levier essentiel pour concilier production énergétique et transition écologique.

  • En Commission des affaires européennes, j’ai questionné le ministre délégué à l’Europe, Benjamin Haddad, sur les moyens de renforcer la compétitivité des industries françaises et européennes face à la concurrence chinoise.


Protéger nos emplois et préparer l’avenir


La crise que traverse notre département n’est pas une fatalité. Elle est le résultat de choix politiques et industriels défaillants, mais aussi d’un manque de vision stratégique pour accompagner la transition écologique. Je continuerai à me mobiliser, aux côtés des salariés, des syndicats, et des élus locaux, pour défendre notre tissu industriel, préserver les emplois et garantir un avenir à nos filières stratégiques.


Il est temps que l’État prenne ses responsabilités et cesse d’abandonner des territoires comme le nôtre. La transition écologique ne se fera pas sans une industrie forte.

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