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Les parlementaires socialistes de Loire-Atlantique dénoncent la remise en cause de l’obligation de CCAS dans les communes de plus de 1500 habitants, voulue par le gouvernement


Communiqué de presse

Nantes, le 6 juin 2025


Alors que le Gouvernement a présenté une stratégie de simplification administrative prévoyant notamment de rendre facultative la présence de centres communaux d’action sociale (CCAS) dans les communes de plus de 1500 habitants, Karine Daniel, Karim Benbrahim, Fabrice Roussel parlementaires de Loire-Atlantique,  défendent ce pilier de l’action sociale de proximité.


Les parlementaires socialistes de Loire-Atlantique alertent François Rebsamen, Ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation, et Catherine Vautrin, Ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, sur les conséquences sociales de cette mesure. Ils rappellent que les CCAS sont aujourd’hui des relais indispensables pour accompagner les publics les plus fragiles : personnes âgées, familles monoparentales, travailleurs précaires, personnes en situation de handicap.


Supprimer cette obligation, c’est fragiliser encore davantage les plus précaires de nos concitoyens”, explique Karim Benbrahim, député socialiste de Loire-Atlantique.


Le caractère bicentenaire des CCAS, leur expertise reconnue et leur ancrage local en font des outils efficaces dans la lutte contre la pauvreté et les inégalités territoriales.


Avec 14 % de pauvres et parmi eux, 20 % des mères élevant seules leur enfant et 10 % des séniors, la pauvreté gagne du terrain dans notre pays. Le dernier baromètre du CNLE d’avril 2025 est à ce titre sans appel : les difficultés financières, les privations, les freins d’accès au logement, à l’emploi et aux soins ne cessent d’augmenter. Dans ce contexte, pourquoi se passer d’un acteur mobilisé en proximité au quotidien ? N’y avait-il pas d’autres priorités que de s’attaquer aux CCAS ?” s’interroge Karine Daniel, sénatrice de Loire-Atlantique. 


Fabrice Roussel ajoute que “L’UNCCAS, qui fédère ces établissements, souligne elle-même que cette réforme, engagée sans étude d’impact, risque d’aggraver les fractures sociales, de désorganiser les politiques de solidarité locales et de transférer des charges insoutenables aux associations et aux communes. C’est un nouveau coup porté par l’Etat aux communes.


Les parlementaires socialistes dénoncent un “faux levier de simplification et d’économies” qui ne ferait que fragiliser davantage les collectivités et les services sociaux. “Nous demandons le retrait pur et simple de cette mesure et appelons le Gouvernement à renforcer les outils de solidarité dans les territoires.

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